Après une période particulièrement stressante de deux années, due au Covid 19, alors que tous nos sacrifices, en termes de vie sociale, familiale, professionnelle, commence enfin à porter leurs fruits, pour un retour à une vie normale, nous voilà plongé dans une nouvelle peur : la guerre ! Nous ne nous en sortirons donc jamais ! Les prix flambent, aussi bien dans l’alimentation, l’énergie, et à la pompe.
Prenons un peu de recul, identifions les risques directs pour vous, immédiatement, à terme.
Sans être dans une approche négationniste, observons les faits tels qu’ils sont :
- la pandémie du Covid a soudain disparue ou presque des informations radio, télévision, mais aussi de la presse écrite, les mesures sanitaires sont levées tour à tour à la vue de la baisse des contaminations, hospitalisations et décès, ainsi que du nombre de personnes ayant reçu les vaccins.
Nous touchons au but, les privations n’ont pas été vaines, même si nous avons des proches qui l’ont subi de façon les plus douloureuses. - la guerre en Ukraine, c’est l’information qui fait vendre du papier, de l’audience radio-télévisée. Quelle que soit notre origine, religion, culture, n’oublions pas que les dirigeants occidentaux sont bien conscients qu’une riposte de leur part, qu’un soutien militaire aux côtés de la population ukrainienne, provoquerait une guerre mondiale, et nucléaire. C’est triste pour les ukrainiens, mais c’est un fait sur lequel, vous et moi, sommes démunis. Nous ne sommes pas menacés directement à titre personnel, ne succombons pas à la tyrannie de l’information en continue qui déverse des flots d’informations redondantes, vraie, fausse, tronquée. Considérons que c’est un fait qui n’a pas d’impact direct sur notre vie quotidienne. C’est un fait international, comme il en existe beaucoup dans le monde.
- Les prix de l’énergie flambent toujours lors de conflits, qu’ils soient économiques, politiques, de guerre. Certes les prix du carburant vont augmenter ce qui va impacter nos pratiques, et modes de déplacement. A titre individuel, que pouvons nous y faire ? Rien si ce n’est de réviser nos modes de déplacement et hélas subir le coût financier sur le budget. Le prix des énergies (électricité, gaz, pétrole) explosent ? Nous n’y avons la non plus aucun levier d’action, sauf à changer certaines pratiques de la vie quotidienne, en vue de ne consommer que le strict nécessaire. Fort heureusement, nous arrivons à la fin de l’hiver et bientôt notre dépense de chauffage se mettra en pose jusqu’en octobre. La encore nous ne pouvons qu’accuser le coup et en subir le coût. Regardons si nous avons droit aux aides gouvernementales en la matière, à celles des régions, départements et communes.
- Les prix à la consommation eux aussi, par répercussion de la hausse du coût de l’énergie, des circuits de circulations des produits de premières nécessités (blé, fruits et légumes … mais aussi l’habillement), ont commencé à augmenter de façon durable. La encore, nous ne pouvons que subir cette inflation, et nous devons donc revoir, s’il en est encore possible, notre consommation, en privilégiant les circuits courts, en achetant directement à la ferme.
En observant un à un, les faits et leurs impacts sur notre vie quotidienne, nous constatons que nous ne sommes pas menacés directement, et que nous subissons les conséquences économiques sur lesquelles nous n’avons aucune emprise, si ce n’est de restreindre au mieux notre consommation.
En clair, notre vie n’est pas menacée, nos conditions de vie devront être revues. Au regard de la situation du peuple ukrainien, mais d’autres peuples dans le monde, nous avons malgré tout des conditions de vie plus qu’honorables.
Relevons la tête, regardons à froid, en toute objectivité les faits, rien que les faits, et quittons l’information continue qui nous noie et nous nuit. Si nous le pouvons, aidons ceux qui sont plus démunis que nous, en vidant nos placards des choses inutiles que nous y avons empilées. Visons en réseaux réels, en direct avec de vrais gens !